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les morts vivants

2 participants
Ignacio Molina
hôte

Ignacio Molina

occupation : âme bravoure et bienveillante, -- sherif de sweetwater -- en protecteur habitants, terrasse les brigands, remplit les cellules, coeur vaillant.
positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
. : les morts vivants Tumblr_p227w3ABir1wxq5b4o1_400
faciès & artiste : diego luna, corvidae


les morts vivants
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.

tw; nudité, paranoïa


réinitialisation en cours.

Ça ouvre les mirettes comme tout droit sorti d'un mauvais rêve. Réinitialisation des sens. Clignements d'yeux pour s'acclimater à lumière ambiante bien trop forte, éblouissante. Calme absolu laisse penser à endroit sureté, a l'impression d'être sur nuage métallique, bien loin du lit douillet, et pourtant peur ne pointe pas. Apaisement colossale, comme si rien n'avait d'importance. Comme si vie n'existait pas, juste présence. Avant remembrances de brides affolées qui heurtent la mémoire. Réflexe de bouger cuisseau en signe d'une douleur inexistante. Erreur. Angoisse. Mots sont murmurés en silences dans les oreilles.

« Tu ne devrais pas être ici. »

Images confuses flous frappent le crane. Jack. Spectres. Flèches. Balles. Destiny. Sang. Bleu. Douleur. Mort. L'échine se redresse en sursaut, regard affolé se pose partout, sur endroit inconnu anormalement blanc et vide, ressemble à cabinet toubib en beaucoup plus moderne. Erreur : pensée parasite. Shérif nu sur pseudo table d'opération, remarque outils tortures posés non loin. N'en capte pas le sens. Attrape dans hâte drapé désormais entouré à la taille. Debout sans douleur, cuisse intacte comme si blessure n'avait jamais existé. Mémoire s'amuse à faire popper quelques brides souvenirs d'une attaque, d'une complicité avec partenaire, d'une terreur d'incompréhension sur évènements. Bonhomme tente d'être rationnel, mais farfelu de vision ne laisse que peu de place à logique établie dans code.

Finalement attention est captée par corps allongé plus loin, dans autre pièce séparée par immenses vitres. « Jack. » Soufflé en murmure, comme pointe d'espoir de visage familier dans même situation. Palpitant s'excite en s'approchant avec discrétion, locaux semblent vides de toutes âmes. Regard se pose brièvement sur corps herboriste en tenue d'Adam, assurant avec soulagement qu'aucune blessures n'est visible, avant de poser pognes sur épaules et de secouer. « Jack ! .. Jack ! .. Bordel Arbuckle, répond. » Peur naissante d'une non réponse de compagnon, semble endormi. Pas mort. Non. Sent entrailles prêt à sortir, yeux révulsés d'imaginer énergumène à ne plus jamais guider son chemin. Jusqu'à que les yeux s'ouvrent.

Ça souffle d'un soulagement immense, oubliant en fraction de secondes endroit incongru et inconnu, assurément dangereux. « J'ai cru qu't'étais mort. » Sensibilité nouvelle pointe, laisse émotion stress d'une possible perte s'envoler, pour remercier silencieusement entité quelconque.


@jack arbuckle

Jack Arbuckle
hôte ● staff

Jack Arbuckle

occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

. : les morts vivants 6Wu1TUlc_o
faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


Les morts vivants
There's something wrong with me. Cannot be something wrong with me. Inherently. Made the wrong move, every wrong night.
Truc éteint sous les lueurs artificielles, extirpé des embûches chaotiques. Machinerie en révision, l'encéphale déjà programmé pour s'égarer aux pognes des techniciens méticuleux du diagnostique avant l'renvoi dans les plaines, à trouver panâtes comme si de rien n'était. Veille stationnaire. Pourtant le code source frétille, pas encore arracher des remembrances fraîches. D'autres viennent, en houle familière qui berce. La sensation fraîche aux capteurs épidermiques, l'âcre fragrance de produits nettoyants à l'important taux d'alcool, les quelques murmures qui s'affairent autour. Déjà-vu cinglant, entre les quelques chutes face aux Saguaros acharnés et d'autre, à la place du truand à mettre hors d'état de nuire.

Stase en pantin attendant l'éveil, se fait pourtant extirper de force par le timbre d'un autre. Pas l'un de ceux qui insufflent les ordres. Ignacio. Les syllabes lointaines et quasi irréelles en souvenir d'une chute sanguinolente. Impossible. Reconnexion des fonctions motrices.

Les céruléennes s'ouvrent sur trombine bien vivante, arrondies d'une incompréhension lorsqu'elles dévient à la gargue, là où se trouvait l'entrave. Mutisme et guère d’œillade au contexte, focalisé sur les erreurs de logistiques quant à sa présence intacte. Instant de flottement, revivant les faits en une angoisse mordante qui frappe, ravalée au possible. « C'est mal me connaître. » Froncement des arcades tout en redressant la carne, l’œil déviant sur la cuisse de l'autre, elle aussi dépourvue de traces. Une paume trouve le poitrail propre, là où devait se trouver l'entrave d'une flèche, volatilisée. « Je crois que quelques chose ne tourne pas rond avec moi. » Murmure à demi-mot engorgé d'inquiétude. La carte du songe et de l’hallucination probable, en unique explication logique.

Vient le second temps. Le constat du labyrinthe de verre et les néons qui font plisser les paupières. Les pulsations s'entremêlent, la gueule béante cherchant à décoder le tableau à la fois étranger et si familier, n'ayant que faire de la couenne dénudée passée en tierce plan. Les orteils trouvent le sol en béton ciré, arpentent la pièce tout en effleurant quelques outillages usagés ayant servi à la reconstruction. « Je suis déjà venu. » Comme si demander où ils se trouvent était inutile, la conviction de savoir, au fond. 'Y a des images qui frappent, viennent, aux antipode des forêts de bois, mais de grattes-ciels. Les phalanges finissent par tomber sur l'objet redoutable, redouté, flèche brisée encore fardé d'outremer qui lui a transpercé le myocarde, en fait avéré et preuve. « C'était pas une hallucination, pas vrai ? » Les mires tétanisées à l'idée de se poser sur l'autre, la crainte qu'il ne fasse que confirmer. Et peut-être qu'il ferait mieux de se mettre à croire en quelque chose, en un purgatoire dans lequel ils se trouvaient probablement, unique explication plausible.

@Ignacio Molina

Ignacio Molina
hôte

Ignacio Molina

occupation : âme bravoure et bienveillante, -- sherif de sweetwater -- en protecteur habitants, terrasse les brigands, remplit les cellules, coeur vaillant.
positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
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faciès & artiste : diego luna, corvidae


les morts vivants
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.

Risette s'étire en soulagement, herboriste n'a point perdu réparti et force de vivre. Pourtant sourire de courte durée, quand l'énergumène constate que ses frayeurs sont partagées. Lieux inconnu aux souvenirs pourtant présent dans endroit trop lumineux, trop morbide. Rien de naturel, comme grand cabinet toubib aux mesures trop irréelles ou éloignées de propre réalité. « Moi aussi, je suis déjà venu. Enfin, je crois. » Incertitude, remembrances flous comme rêves envolés, ne sait pas dire si déjà foutu les pieds dans cet endroit, et pourtant caboche semble gueuler que oui.

Pogne se pose de nouveau sur épaule du guide, en soutien pourtant misérable. Non, ce n'était pas une hallucination. Pourtant mots ne sortent pas, comme étranglés dans gorge qui refuse de poser langage sur ça, deviendrait trop réel. « On va sortir d'ici. » Promesse faite, pourtant nulle idée de comment s'y prendre, ni même d'où ils sont. Mains attrapent draps trainant et donne à complice pour se vêtir un minimum avant de commencer à arpenter lieu. Mécanisme cherche brièvement l'esquisse d'un colt à la ceinture. Néant. Attrape alors arme de fortune aux allures scalpel en guise protection d'une possible attaque.

Duo patrouille, avance dans couloirs lumineux de baies vitrées laissant voir d'autres corps, gueules parfois vaguement familières, croisées. Shérif sent respiration s'affoler en pensée de découvrir faciès poupon de gamine parmi les endormis, n'en pipe cependant pas mots, préfère garder peurs en l'intérieur pour ne pas affoler encore plus situation stressante pour eux.

@jack arbuckle

Jack Arbuckle
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occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

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faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


Les morts vivants
There's something wrong with me. Cannot be something wrong with me. Inherently. Made the wrong move, every wrong night.
Mots et gestuelles tierce confortant dans les faits et mises en doutes qui taraudent. Ils ont chuté, encore, tombés sous l'ennemi hostile et pourtant bien vivants. Vivant. Comme si le terme en lui-même sonnait à semi-faux, incohérence qui frappe face aux évidences. Purgatoire énigmatique en laboratoire des horreurs. Puis y a les syllabes d'une autre qui raisonne, d'une escapade identique où l'échine complice fait partie des autres. « On ne devrait pas être là. Il ne faut pas qu'on nous remarque ici, Jack. Ils te renverraient là-bas. » Comme si des monstruosités pouvaient s'extirper du labyrinthe en minotaure paré à l'arracher.

« Pour aller où ? » Ça frappe en évidence crasse, murmure improvisé au filtre de perception d'un paradis forestier qui s'évapore en âpre ressentiment d'être captif. Mirage. Paluche empoigne le drapé en pseudo linceul mortuaire, imite l'autre à la hâte, la priorité de se couvrir reléguée au rang tierce. Partir, avant qu'ils ne reviennent. Mire croisent le scalpel d'Ignacio, aurait d'ordinaire lâché un quelconque sarcasme en boutade face au pathétique de l'arme. S'ils n'étaient pas piégé en terrain inconnu. Connu.

Escapade et fuite, jusqu'aux faciès figés ça et là, tantôt pantins désarticulés, tantôt quelques carnes figées tels des soldats en attente d'ordres. Compassion aux céruléennes, 'sait dans l'fond qu'ils sont semblables. La route perdure jusqu'à croiser un vestiaire, le souffle retenu sous les pulsation myocardes, dénichant quelques casiers laissés malencontreusement ouverts, aux drapés plus appropriés. « Regarde, on sera plus discret avec ça. » Enfilage d'une chemise bleu pâle et d'un jeans à la hâte, un brin étroit, pourtant plus adapté que l'atour d'appoint. Passerait innaperçue. L'un des leurs.

Couenne reprend la marche, entraîne Ignacio complice dans un tracé connu et maîtrisé. Guide se fige face à un labo de verre vide, en nouveaux échos qui frappent, font vibrer mémoire doublée qui se superpose. Ils étaient là, souvent, avec Elikjçbkkç9èù. Des confidences sur le fil pour mieux préparer à débarquer sur le continent. « Je me souviens de quelque chose. » dont je ne suis pas censé me souvenir. « C'est une île. » Céruléennes trouvent l'ambre boisé de l'autre. « Il y a quelque chose de plus grand, dehors. » Loin de leur cocon-leurre ancré à Sweetwater. Quelque chose qui les dépasse. Gueule paumée attend une décision, se fie au Sherif.


@Ignacio Molina

Ignacio Molina
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positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
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les morts vivants
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.

Duo trouve vestiaire et vêtements plus nobles que drapé cachant intimité. Désormais habillé comme eux en supposition, pas les guident de nouveau vers inconnu effrayant, jusqu'à révélation d'herboriste aux remembrances farfelues. « Une île ? » Carne surprise des faits qu'il ne réfute pas, comme si certitude tombée de nul part d'une vérité sortant de la bouche de Jack.

Songes défilent, questions sans réponses qu'il veut découvrir et résoudre comme détective en herbe pour percer le réel. Pourtant myocarde s'affole en pensant à gamine laissée en retrait. « C'est dangereux, Jack. Nous deux, seuls contre ... un monde inconnu. » Raison pousse à peser pour et contre, pense aux multiples dangers qui peuvent surgir et dont ils ignorent tout. Pourtant shérif voit bien envie d'herboriste à continuer épopée découverte. « Trouvons un moyen de rentrer chez nous avant tout, pour réfléchir à... ce qu'il se passe ici. » Ne souhaite foncer tête baissée vers possible mort. Protecteur veut assurer abri à énergumène blond devant lui, avant toute chose. Retour au bercail rassure, même si l'envie de découvrir titille, préfère prudence. « Je sais que tu n'seras pas d'accord avec moi. Et je ne peux pas te forcer, Jack. Mais s'il te plait, ne nous aventurons pas plus, et trouvons un moyen de rentrer chez nous. » Pourtant shérif se ment à lui même, sait pertinemment que si gueule têtue s'aventure dans néant, le suivrait pour ne pas laisser solitaire et assurer arrières.

Soudain bruit, comme portes métalliques qui s'ouvrent en sonnette qui annonce. Échappatoires compliqués, entourés de vitres révélatrices. Pulsion pousse à attraper comparse pour retour en arrière soudain, course dans vestiaire assurant murs épais et légère protection. Répit. Souffle court, gueule froncée sous inquiétude. Erreur système : pensée divergente à code source. Prend pourtant décision irrationnelle, loin des habitudes prudences. Désaccord avec propres propos dit plus tôt. « ... On pourrait peut-être forcer quelqu'un à répondre à nos questions. » Erreur système : ancien code en confrontation. Veuillez réinitialiser l'hôte. Scalpel dans pogne se serre, assurance nouvelle d'un passé bandit, prêt à tuer pour propre survie. Faciès bouge en fonction motrice désarticulé, comme hochement inhumain à plusieurs reprises, avant normalité retrouvée.

@jack arbuckle

Jack Arbuckle
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occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

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faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


Les morts vivants
There's something wrong with me. Cannot be something wrong with me. Inherently. Made the wrong move, every wrong night.
Dilemmes et dissonances. Elles s'amplifient sous les syllabes de l'autre. Les arcades se froncent, égarées entre quelques images et incertitudes en une remise en question défaillante. 'Y a la curiosité exploratrice codée à l'encéphale, l'besoin de toujours arpenter les contrées, puis les relents plus récents de toujours tout vouloir comprendre, assimiler, de manière maladive. « Tu n'as pas envie de savoir ? » Gueule de gnard coupé dans son élan. Parce qu'un truc taraude, au fond, n'a pas envie d'retourner, veut comprendre le lieu, les tenants et aboutissants, le pourquoi ils sont à nouveau vivants, les chairs intactes. « On ne peut pas fermer les yeux sur ça, on doit comprendre ce qui nous arrive. » Les mots transcendent le binaire, en erreur système qui ne font que s'enrailler davantage. Déviance rupture et d'autres silhouettes fantômes qui s'échouent en houle fracassant les côtes.  

Pas l'temps. Les urgences en courses. Écho des mésaventures précédentes. Enrôlé dans des traques perpétuelles, toujours, à déguerpir ou tenter de saisir les troublions. 'Y a un truc qui cloche chez Ignacio, la gestuelle et les mires soudainement en désaccord, jusqu'à la gueule qui vrille l'espace d'un instant. Le même regard que ces hommes qui sont paré au pire pour s'extirper. Méconnaissable.

La paume, aussi rassurante que possible, trouve le poing qui enclave l'arme, cherche à le délier. « Seulement si notre vie en dépend. » Est-ce que vous mourez, cette fois ? Quand bien même l'idée d'avoir des explications de vive voix est alléchante. Cesser le plan immédiatement, plus pour qu'il se ressaisisse, jugeant la chose comme un excès de panique de la part du Sherif. Et si lui aussi déraille ? « Essayons plutôt de trouver une piste moins... radicale, tu veux ? » Comme une amertume au fond d'la gargue, qui hurle qu'ils ne devraient pas monter quelconque rébellion face à leurs hôtes. Vous serez désactivés et mis en chambre froide. « Il y a forcément des plans et documents, quelque part. » Comme un déjà-vu de vérités crasses qui s'impose au même instant que palabres.


@Ignacio Molina

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